Le Ministre de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Salah-Eddine Dahmoune a présidé ce samedi 14 septembre 2019 une réunion de coordination avec les cadres centraux du département pour le suivi de l’avancement des différents projets du secteur.

la réunion a examiné dans son ordre du jour les résultats provisoires des différentes études d’aménagement du territoire des wilayas déléguées du Sud et des hauts-plateaux nouvellement crées et des zones frontalières. La première étape de ces études, en l’occurrence le diagnostique territoriale a été achevé, et la finalisation des plans d’aménagement et de développement y afférents sont en cours. Les différentes études d’aménagement des zones frontalières ont été terminées.

Par ailleurs, la réunion a porté sur l’état d’avancement de l’étude relative aux nouvelles villes et pôles urbains, qui ont été approuvées lors du conseil interministériel du 21 juillet 2019. Leur réalisation s’accompagnera d’une série de missions d’inspection présidé par les cadres de la direction générale de l’aménagement et de l’attractivité du territoire, et qui a, par ailleurs, permis d’identifier nombre des différents déséquilibre que connaissent ces nouvelles villes en matière de développement et d’aménagement, ce qui sera pris en charge grâce à cette étude qui devraient être finalisé dans un délai de 8 mois en vue de sa présentation au Gouvernement et la proposition d’un plan à court et moyen terme à même d’insuffler une dynamique de développement à ces territoires mais également la prise en charge de leurs citoyens ainsi que plus d’efficacité dans leurs gestion.

Suite aux présentations relatives aux différentes études d’aménagement du territoire, Monsieur Salah-Eddine Dahmoune a mis l‘accent sur l’importance de ces dernières, en rappelant qu’elles s’inscrivaient dans une nouvelle approche basée sur la méthode scientifique et le diagnostique participatif sur terrain, tout en considérant qu’on ne pouvait imaginer un plan de développement sans se baser sur des études objectives permettant d’identifier les points forts et points faibles de chaque territoire et les besoins des citoyens.

Dans ce contexte, Monsieur le Ministre a donné des instructions pour la nécessité d’accélérer la cadence de remise des différents projets, et ce, avant la  fin de l’année en cours et leur mise en service à partir de janvier 2020, tout en insistant sur l’impératif d’impliquer les habitants locaux et les élus dans l’approbation des résultats des différentes études et la prise en considération de leurs propositions, notamment au niveau des wilayas du grand Sud et des zones frontalières.

D’autre part, Monsieur le Ministre a souligné l’importance de l’étude relative aux nouvelles villes et pôles urbains décidés par le Gouvernement et la nécessité de sa finalisation dans les plus brefs délais dans une approche multisectorielle, ce qui, permettra de concevoir un modèle type pour ces zones afin de réorienter les politiques publiques y afférentes et la prise en charge des carences constatés, mais également émettre des propositions de développement afin de prendre en charge les futurs besoins dans un cadre prévisionnel.

Dans ce sillage, Monsieur Salah-Eddine Dahmoune a insisté sur l’implication des experts et chercheurs algériens établis à l’étranger ainsi que les jeunes chercheurs des universités nationales et les jeunes entreprises, dans l’établissement des plans d’aménagement locaux, en considérant qu’il était nécessaire de définir les projets prioritaires à financer.

     Par ailleurs, Monsieur le Ministre a instruit quant à la nécessité d’intégrer l’axe de prévention des risques majeurs dans les différentes études en cours d’élaboration et ce en coordination avec la délégation nationale des risques majeurs, et lui accorder toute l’attention nécessaire, en estimant que les changements climatiques que connait le pays et le monde et leurs impacts requiert aujourd’hui des mesures et des projets relatifs à la prévention et à la gestion des risques, dans le cadre de plans d’aménagement territoriaux sur tout les niveaux.

En ce qui concerne l’état d’avancement de la réalisation de zones industrielles à travers les différentes wilayas, qui sera renforcé par un système informatique permettant un suivi minutieux et transparent des différents projets, Monsieur le Ministre a estimé que ce volet important permettra d’accompagner les mesures gouvernementales décidés dernièrement notamment la suppression de la règle 51/49% sur l‘investissement mis à part les secteurs stratégiques, et qui sera suivi d’une demande considérable à propos de ces services notamment de la part d’investisseurs étrangers, et à cette occasion, Monsieur le Ministre a affirmé la nécessité d’instruire les walis afin d’achever les dispositions administratives en relation avec les marchés publics pour la création et l’aménagement  de certaines zones industrielles mais également la mise en place de commissions locales chargées de la levée des réserves concernant l’achèvement des travaux dans d’autres zones, de même que la définition d’une liste des zones industrielles prioritaires au titre de l’année 2020 et qui concernera celles connaissant un état d’avancement satisfaisant et une demande de la part des investisseurs, afin de lui donner toute le priorité et livraison dans les plus brefs délais. Dans ce sillage, Monsieur le Ministre a mis l’accent sur la nécessité d’impliquer l’investisseur et sa contribution financière dans certains volets d’aménagement.

Cette réunion a porté d’autre part sur l’étude du système informatique réservé aux transferts sociaux, en l’occurrence le registre social de la population qui représentera un outil stratégique accompagnant la politique nationale d’aide sociale et qui devrait se baser sur des principes encore plus équitable au profit des différentes frange de la société, cela en rationalisant les charges financières à travers leurs orientation vers les réels nécessiteux. A cet effet, Monsieur le Ministre a souligné la nécessité d’accélérer la cadence de l’achèvement de ce registre en impliquant les différents secteurs, en le considérant comme étant prioritaire, vu son caractère qui permettrait de définir les nouvelles bases servant aux transferts sociaux de façon à garder le caractère social de l’Etat en matière de prise en charge des catégories nécessiteuse de façon plus rationnelle.