Lorsque l’Algérie a obtenu son indépendance en 1962, le système de protection civile était encore dans un état primitif, à l’instar de ses homologues des pays nouvellement indépendants. Cet appareil était essentiellement composé d’une autorité centrale de protection civile affiliée au ministère de l’Intérieur et d’installations de secours et de lutte contre les incendies existantes au niveau de l’État. Malheureusement, ces installations n’avaient qu’un rôle administratif symbolique, notamment dans la sélection et l’achat des équipements. Les unités concernées par les opérations n’étaient qu’un grand ensemble d’agences soumises à la tutelle des municipalités, composées soit de pompiers salariés contre rémunération, soit de bénévoles, selon l’importance des agences et de leurs ressources… Ainsi, le statut des cet intérêt important pour la sécurité est une caractéristique de l’héritage colonial. Là où il est devenu clair que de telles structures ne répondent pas aux exigences de l’époque et aux nécessités d’un développement global, en particulier la protection des personnes et des biens, et sur cette base, un changement radical est devenu une nécessité inévitable.

 

1-Réforme 1964:

 

L’année 1964 a vu le premier mouvement de réforme dans ce domaine, considéré comme une étape de transition du système colonial au système algérien, conformément au décret n° 64-129 du 15 avril 1964, qui portait notamment sur l’organisation administrative de l’administration civile. protection civile, puisque le chapitre premier de ce décret comprenait les tâches et la préparation de la protection civile, « où la protection civile était fondée sur le principe de la solidarité humaine dans le cadre national et international pour mener à bien la mission globale de protection des personnes et des biens sous le slogan de prévention – anticipation – Intervention. Il incombe à tous les membres de la société de protéger la vie et les ressources matérielles qui représentent la richesse nationale. » Sur cette base et conformément aux changements en cours, l’État a réhabilité la plupart des municipalités et augmenté leur efficacité dans le cadre de l’École nationale de La Protection Civile, qui a été créée par le décret 66/151 du 02/06/1966 modifié par le n° 67/288 du 26/12/1967, a également entraîné la réorganisation des agences précédentes pour les intégrer. Modèle complètement nouveau et création de deux classes de travailleurs:

– Travailleurs qualifiés.
– Et les travailleurs embauchés temporairement en fonction des besoins, et le travail de cette catégorie n’était pas soumis à un régime spécifique.

 

Malgré ce changement, après la réforme de 1964, il y a eu des difficultés et des problèmes d’organisation, et l’intérêt national est devenu incompatible avec le développement moderne qui touche tous les domaines. De l’abondance d’institutions publiques et de zones industrielles qui augmentent de jour en jour, à l’augmentation de la croissance démographique et à l’augmentation des transports et des voies de transport de toutes sortes, tout cela a créé un besoin croissant de développer le Service National de Protection Civile. C’était l’organisation de la protection civile pour l’année 1970.

 

2-Réforme de 1970:

 

Cette organisation était conforme au décret n° 70-167 du 10 novembre 1970 qui portait notamment sur la classification des unités de protection civile et la définition de leur cadre et de leurs équipements. Ce décret a permis l’intégration de la plupart des travailleurs employés temporairement et qui possèdent. les qualifications. Il a également permis l’intégration des employés du secteur dans la fonction publique. Il a également précisé les structures de la protection civile aux niveaux municipal, départemental et étatique, où il l’a classée selon l’importance des tâches à accomplir en quatre catégories :

1.Unités principales.

2.Unités secondaires.

3.Unités sectorielles.

4.Centres avancés.

 

Ce décret précisait également l’étendue de l’intervention de l’unité et les moyens d’intervention utilisés, ainsi que les formations de la division, du peloton, du détachement, de la compagnie et du bataillon. Cette organisation a porté ses fruits, notamment dans la sécurisation des hydrocarbures. Les hommes de la protection civile ont succédé au colonialisme dans la protection des hydrocarbures et des minéraux, et l’État algérien a pris conscience de la nécessité d’assurer la sécurité des citoyens et de la nécessité impérieuse de protéger les richesses nationales. Cela a changé la conformité des orientations politiques nationales et la conformité de ce nouveau texte, il est devenu une décision nationale sur toutes les installations de protection civile, il permet donc le regroupement de tous les lieux du pays pour couvrir les incendies et les charges automobiles. .surveillant Mesures de sécurité et protection civile. Pour protéger vos besoins uniques grâce à votre nom de protection civile. En effet, une organisation paramilitaire a créé des structures, des visions, des grades et des centres de formation distincts avec des affiliés. S’il s’agit d’opérations, il peut être possible de voyager à travers le pays et de transférer des unités proches vers des zones tactiles. Ainsi, aux responsabilités automatiques des services de lutte contre les incendies, d’autres tâches se sont ajoutées, comme la recherche des personnes disparues dans le désert, et d’autres tâches liées à la renaissance économique, à la lutte contre toutes sortes de pollutions et au contrôle des mesures de sécurité, en plus de la prévention. travaux prévus par l’ordonnance 76-04 du 20 février 1976.

 

3-La Direction Nationale est transférée à la Direction Générale de la Protection Civile:

 

Avec la promulgation du décret n° 76-39 du 20/02/1976, qui prévoyait la réorganisation de l’administration centrale du ministère de l’Intérieur, l’Autorité nationale de protection civile a été transformée en Direction générale de la protection civile.

 

4-Organisation et missions de la Direction Générale de la Protection Civile en 1976:

 

  • Direction des Etudes et des Moyens : Chargée d’étudier, de programmer, de suivre et de faire fonctionner les moyens humains et équipements nécessaires à l’accomplissement des tâches liées à tous les services de protection civile.
  • Sous-Direction des Programmes : Chargée d’étudier, d’élaborer et de contrôler les programmes avec les infrastructures et équipements alloués pour soutenir l’activité des départements pratiques.
  • Sous-Direction des Moyens de Travail : Chargée de la réserve des moyens de travail, de leur répartition, du suivi de leur évolution, et du contrôle de leur gestion et de leur utilisation.
  • Sous-Direction des réalisations: Chargée de mettre en œuvre les opérations programmées, de suivre leur exécution et de définir le contrôle des conditions d’utilisation des infrastructures et des équipements.
  • Direction de l’Activité Pratique : Chargée de déterminer les règles générales de précaution et de protection, de déterminer les conditions pratiques de leur mise en œuvre et de contrôler leur application.
  • Sous-Direction de la Statistique et de l’Organisation : Chargée d’étudier et de déterminer les règles générales de précaution et les règles de sécurité appliquées dans les différents secteurs de l’activité nationale.
  • La Sous-Direction des Interventions Publiques et de Protection : est chargée d’élaborer et d’approuver tous les plans de défense, de protection et de secours contre les ravageurs et les catastrophes de toute nature et de clarifier les conditions d’application de leur mise en œuvre.
  • La Sous-Direction du Contrôle : est chargée d’exécuter les directives des départements et unités pratiques liées à l’exercice de leurs activités et de proposer toute mesure appropriée pour soutenir leurs activités.

 

Les transformations multiples et successives qu’a connues la protection civile lui ont permis de consolider ses différents intérêts en réponse aux exigences d’activités et de tâches indivises en raison du développement et de la complexité des dangers naturels et technologiques.

Une telle organisation juridique figure dans le décret exécutif n°91-503 du 21 décembre 1991 portant organisation modifiée et complétée de l’administration centrale de la Direction Générale de la Protection Civile. L’objectif de cette nouvelle organisation réside dans l’amélioration de la gestion au niveau central. niveau ainsi que la capacité de contrôler efficacement et qualitativement les activités techniques. Le processus qu’il est chargé d’exécuter est celui qu’il réalise à travers ses intérêts externes.

L’organisation administrative a été complétée par d’autres textes, à savoir l’article 92-54 du 12 février 1992, relatif à l’organisation des services extérieurs de protection civile et à leur travail, et le décret exécutif n° 92-43 du 4 février 1992, qui comprend le création, organisation et fonctionnement de l’Inspection générale des services de protection civile.

Le décret n° 91/503 du 21 décembre 1991 a porté organisation de l’administration centrale de la Direction générale de la protection civile, modifié et complété par le décret n° 93-147 du 22 juin 1993. Les modifications fondamentales incluses dans la nouvelle organisation concernent également les structures et les tâches assignées à toutes les installations.

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