Ces études constituent une opportunité pour la correction des déséquilibres territoriaux qui caractérisent ces espaces et tendent à réduire, sinon à écarter les tendances négatives décelées, en proposant des solutions de rééquilibrage, aussi bien dans un cadre national que par d’éventuelles politiques coordonnées d’aménagement avec les pays frontaliers dans l’espace maghrébin et également avec les pays de l’Afrique subsaharienne. Neuf (09) zones ont été définies dans le SNAT 2030, Il s’agit de :
Trois (03) Zones Frontalières au niveau du Nord :
- Littoral Oriental (Wilaya d’El Tarf).
- Tell Oriental (Wilaya de Souk Ahras).
- Tell Occidental (Wilaya de Tlemcen).
Deux (02) Zones Frontalières au niveau des Hauts plateaux
- Hauts Plateaux Est (wilaya de Tébessa).
- Hauts Plateaux Ouest (wilaya de Naama).
Quatre (04) Zones Frontalières au niveau du Sud :
- Grand-Sud-Est (Wilayas d’Illizi et Djanet).
- Grand-Sud (Wilayas de Tamanrasset, In Guezzam, Adrar et Bourdj Badji Mokhtar).
- Sud-Est (Wilayas d’Ouargla et d’El Oued).
- Sud-Ouest (Wilayas de Tindouf, Béchar et Béni Abbes ).
Consistante des études :
Ces études sont élaborées en trois (03) phases :- Phase 1 : Bilan, Diagnostic, problématiques et Orientations générales.
- Phase 2 : Etude d’Aménagement et de développement et le plan programme.
- Phase 3 : Tableau de Bord de suivi et de mise en œuvre.
Etat d’avancement des études :
- Les quatre (04) zones frontalières du Sud : Etudes finalisées
- Les cinq (05) zones frontalières du Nord et des Hauts Plateaux en cours d’élaboration.
Les écosystèmes montagneux constituent des espaces exceptionnels de diversité culturelle et de diversité biologique.
Ces espaces montagneux sont situées essentiellement dans la région nord du pays et sont importants à la fois par leurs potentialités en ressources naturelles et du point de vue socioculturel
C’est dans ce contexte et à la faveur de : la loi 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement au développement durable du territoire notamment en son article 43, qui stipule que les zones de montagne sont classées comme zones sensibles.
la revitalisation des communes de montagne, dans le cadre de la stratégie nationale d’aménagement du territoire, passe en premier lieu par la détermination, la caractérisation et le classement des zones de montagne telles qu’instituée par la loi n° 04-03 du 23 juin 2004 relative à la protection des zones de montagne dans le cadre du développement durable.
Cette loi a pour objet de fixer les prescriptions applicables en matière de protection, réhabilitation et d’aménagement des zones de montagnes et de leur développement durable.
Cette loi prévoit l’élaboration pour ces espaces montagneux des ‘’Etudes de Détermination et de Classement des Zones de Montagne ainsi que leur regroupement en massifs montagneux ’’ , dont le cadrage et les modalités sont définies par le décret exécutif n°05- 469 du 10 décembre 2005.
20 massifs montagneux sont identifiés par le SNAT 2030 , il s’agit :
- Massif de Tlemcen, de Tellagh, de Saida et de Daia;
- Massif des Traras, de Sbaa Chioukh et de Tessala;
- Massif des Beni Chougrane;
- Massif du Dahra, du Zaccar et du Chenoua;
- .Massif de l'Ouarsenis;
- Massif Blidéen et de de Médéa;
- Massif du Djurdjura;
- Massif des Bibans;
- Massif du Hodna;
- Massif des Ouled Nail
- Massif des Babors,
- Massif de Jijel, de Collo et de Skikda,
- Massif de l'Edough,
- Massif de la Medjerda,
- Massif du Constantinois,
- Massif des Aurès et de Nemenchas,
- Massif des Amours,
- Massif des Ksours,
- Massif du Ahaggar,
- Massif du Tassili N’Ajjer
Le MICLAT s’attelle à lancer une étude sur l’aménagement, la valorisation et le développement des écosystèmes oasiens, conciliant développement socio- économique et composante écologique pour accompagner les nouvelles mutations, à travers la mise en place d’un programme d’actions de développement durable intégrées, appropriées et partagées par les différents acteurs.
Elle vise à booster le développement de ces espaces à travers des projets intégrant les secteurs clés pour un développement local adapté aux potentialités de ces territoires et à stabiliser les populations par l’amélioration de leurs conditions socio-économiques tout en préservant l’écosystème.
