Aperçu historique

Aperçu Historique:
L'origine de l'appellation:
Au fil des siècles et des générations; Mila a acquis de nombreuses appellations; elle fut connue sous le nom de Milev, appellation latine qui veut dire fontaine ou source d'eau en raison du potentiel hydrique considérable dont elle jouissait. Ensuite on lui donna le nom de Milo en référence à une reine berbère selon certains récits. Suite au mouvement colonisateur byzantin, elle devint Mila; un nom qui signifie "pomme". Pendant l'époque islamique, cette ville fut à nouveau baptisée Milah.
Aperçu Historique: 
Selon certaines sources, la ville de Mila a été fondée au IIIéme siècle (en 256). C'était l'une des quatre garnisons qui assuraient la protection de Cirta, Regina (Constantine) ainsi que Rusiacade, Chullu (Collo selon les Français) et Cosilium (Djemila); à l'époque, elle portait le nom de Milev.
A cette époque, la réputation de Mila dépassait les frontières; elle était appelée " la reine des céréales et du lait". Le géographe et historien arabe Hassan el Wazzen, connu sous le nom de " Léon l'Africain", affirme dans son livre "la description de l'Afrique", que cette ville a été  fondée par les Romains à 12 miles de Constantine; cette distance est inférieure à la distance actuelle. Il a aussi parlé de la muraille qui l'entourait et des deux missions religieuses catholiques qu'elle a abritées: la première en août 402 et la deuxième en octobre 416; cette dernière était par Saint-Augustin.
Durant le dixième siècle de l'ère chrétienne (quatrième de l'ère  Hégire), Mila a joué un rôle crucial dans le développement de la région et de sa notoriété. Elle a été, également, la première principauté Aghlabide à tomber aux mains des tribus Koutama connues pour leur férocité au combat.
La ville de Mila a été la plus prestigieuse des villes de Koutama et la région du Zab; El bikri a tenu à la compter parmi "les plus rayonnantes des villes du Zab". En parlant de l'histoire des Berbères, Ibn Khaldoun l'a, lui aussi, évoquée comme un centre de rayonnement civilisation situé sur les terres de Beni Ikjen appartenant à Beni Kedjal dans les environs de sétif.
Conséquence de l'oppression exercée par les gouverneurs hafsides, les habitants de Mila étaient contraints de quitter leurs maisons. Mais malgré les taxes élevées et les grandes injustices commises. La région demeura florissante aussi bien en agriculture qu'en industrie; ses eaux sont restées potables et bénéfiques aux malades atteints de fièvre.
En 1865, la révolte a enfin été matée. Par vengeance, les autorités françaises ont exilé quelques habitants des localités qui aujourd'hui font partie de la wilaya de mila verts d'autres régions du pays .Les tribus des Zouagha établies à Oued Elmbir, quant à elle, se sont vues infliger des amendes exorbitantes .Ensuite, les localités des Zouagha et ferdjioua ont été démembrées en petites entités administratives dont l'administration a été confiée à des officiers français.
En parallèle, les colons venus d'Europe ont été encouragés à s'installer dans la région aux fins de colonisation, d'occupation après l'exil de la population et la confiscation de ses biens.
A l'instar des autres régions d'Algérie, Mila a  longtemps subi les affres du colonialisme, mais les actes de révolte et de soulèvement contre l'occupant ne se sont jamais arrêtés jusqu'au déclenchement de la Grande Révolution.
Des plus grandes révoltes qu'a connues la région avant la Révolution du 1ére novembre 1954, on cite le soulèvement du 08 mai 1945 qui s'est déclaré à Fedj Mzala exactement.
L'administrateur de cette commune mixte écrivait dans son rapport que la révolte a éclaté juste après la révolte de sétif.
Pendant ces événements, le bureau de poste et la tour administrative ont été la cible d'une attaque et incendiés. La réaction des autorités françaises a été très violente et s'est traduite par le bombardement de plusieurs région, l'exécution d'un grand nombre d'Algériens, la mise à feu de maisons d'autochtones et l'arrestation de plus de 600 personnes malgré tout, la population autochtone ne pas résignée; au contraire elle a conservé son courage et sa mobilisation qui se renforçait de jour en jour jusqu'à atteindre le summum avec le déclenchement de la glorieuse Révolution.
A dater les premiers instants de la révolution, la Wilaya de Mila était au cœur de la Révolution considérant qu'elle figurait  dans la Wilaya 2 selon le découpage révolutionnaire. Sa nature montagneuse et forestière a joué un rôle déterminant dans la déstabilisation du colonisateur et de la destruction de ses moyens humains et matériels dans la région. Sa terre approvisionnait les régions du nord comme El Milia et Tahir en blé, avoine et viandes.
Sa terre approvisionnait les régions du nord comme El Milia et Tahir en blé, avoine et viandes. Durant cinq années entières, c'est-a-dire a partir du déclenchement de la Révolution jusqu’à la mise en œuvre du plan Challes en 1959.      
Elle était au rendez-vous de l'attaque du Nord-Constantinois 20 aout 1955 à travers certaines communes de la wilaya a titre d'exemple le Grarem et ses environs, au Congrès de La Soummam 1956, la grève générale des 8 jours 1957, le boycott des élections Dégoulines 1958, les manifestations populaires du 11 Décembre 1960-1961 qui ont embrasé la majorité des villages et villes de cette wilaya.
Dés le début de la Révolution, les moudjahidine, appuyée par masses populaires de la wilaya, ont réussi à détruire les structures administratives coloniales et chassé leur représentants (caïd, aghas et bach aghas); et les remplacer par des structures et des cadre révolutionnaire capables d’affronter l'occupant avec courage et détermination. En conséquence, Mila a payé un lourd tribut assumé par ses fils et dont témoignent les cimetières collectifs visibles dans plusieurs partir de la wilaya.
De ces centres et camps on cite le camp de Barraka, le camp de Mentoura, le camp de Fedj Mzala et sa prison connue sous l'appellation de ''Prison Rouge'' les détenus de cette prison étaient jetés dans un grand vide a proximité de Hammam Oued Achour-Ezzouabek, le camp de Lantia et bien d'autres. En dépit de toute la sauvagerie perpétrée par l'ennemi, le souffle de la Révolution est resté intact jusqu'au 5 juillet 1962, le rendez-vous avec la liberté et la souveraineté nationale.