Aperçu historique:
Le territoire de la wilaya a été très anciennement habité, comme en témoignent les vestiges de différentes ères préhistoriques. L’ancienneté du peuplement berbère est affirmée à la sortie du Néolithique Ténès (Kertes) fût un comptoir créé par les Phéniciens au VIIIème siècle avant J.C.
La région côtière et les plaines ont subi l’influence carthaginoise. Au IIIème siècle avant J.C, la wilaya se trouvait aux confins des royaumes Amazigh Massaesyle et Massyle, subissant la domination parfois de l’un, parfois de l’autre, jusqu’à l’unification de la Numidie par Massinissa. Déjà avant l’occupation directe, les Romains avec l’empereur Auguste Octave fondent après 33 ans avant J.C- une colonie à Ténès (karténna) avec des vétérans de la II ème Région romaine.
Avec Juba II, elle fût la source de richesse agricole pour la Maurétanie césarienne. L’occupation romaine a touché la côte et les plaines ; les tribus montagnardes du Dahra et l’Ouarsenis sont restées indépendantes. La ville de Chlef (CastellumTingitanum ) fût un camp militaire pour surveiller ces tribus farouches. Une basilique y fût construite au III ème siècle après J.C, avec l’évêque saint Réparatus.
Au Véme siècle après J.C, le territoire de la Wilaya constituait la principale composante du royaume indépendant Amazigh de l’Ouarsenis (Les Djeddars).
Avec les Futuhates de l’Islam, les musulmans ont conquit la région entre 675/.682 après J.C (53/62 l’hégire) sous le commandement du chef militaire Abou El Mouhadjir Dinar. Peuplée par les tribus Zenâta et Meghraoua principalement, elle est passée successivement sous l’autorité des B'niRostom, Beni Obeide, des Beni Hammad, des Mourabitoune, des Mouahidoune et enfin des BanuZiane. Au début du I0éme siècle, Ténès a accueilli une forte immigration d’Andalous. Avec la décadence du royaume des Beni Ziane, Ténès devenait une république indépendante avec Moulay Ben Abdellah et Hamid El Abd de la tribu arabe des Sawade avant d’être envahie par les Espagnols, puis délivrée par les frères turcs Aroudj et Kheir Eddine en 1517.
Durant l’époque turque, la région fût soumise et répartie entre plusieurs circonscriptions administratives (Dar El Soltan pour Ténès et la côte, Beylick du Titteri pour la partie Est et beylick de l’Ouest pour le reste avec le Khalifa du Cheliff.)
Après 1830 la région a subi l’occupation française après une farouche résistance (menée dans les plaines par l’Emir Abdelkader et dignement représenté au Dahra et à l’Ouarsenis par Mohamed Ben Abdellah dit Boumaaza et après des massacres de population perpétrés par les généraux sanguinaires et tristement célèbres (saint Arnaud, Pelissier, Cavaignac...) et dans les enfumades des grottes du Dahra qui sont pérennisées par des tableaux de peintures coloniaux.
Durant la révolution armée du 1er Novembre 1954, la wilaya de chlef faisait partie de la deuxième région de la wilaya IV et a contribué par le sacrifice de ses dignes fils à la libération du pays et à l’indépendance.
Sur le plan culturel, la wilaya a apporté son lot à l’enrichissement de la civilisation arabo-musulmane, par les écrits et enseignements des érudits et savants tels que Ibrahim Ibn Yekhlef Ibn Abdessalem Abou Eshak El Tensi, Mohamed Ibn Abd El Djallil, Abou Abdellah El Tensi, Abou El Hassen Ibn Yekhlef El Tensi, le rustique Sidi M’hamed Ben bahloul, Ali El Medjadji (940-1002 h), Abderrahman El Medjadji.
La région côtière et les plaines ont subi l’influence carthaginoise. Au IIIème siècle avant J.C, la wilaya se trouvait aux confins des royaumes Amazigh Massaesyle et Massyle, subissant la domination parfois de l’un, parfois de l’autre, jusqu’à l’unification de la Numidie par Massinissa. Déjà avant l’occupation directe, les Romains avec l’empereur Auguste Octave fondent après 33 ans avant J.C- une colonie à Ténès (karténna) avec des vétérans de la II ème Région romaine.
Avec Juba II, elle fût la source de richesse agricole pour la Maurétanie césarienne. L’occupation romaine a touché la côte et les plaines ; les tribus montagnardes du Dahra et l’Ouarsenis sont restées indépendantes. La ville de Chlef (CastellumTingitanum ) fût un camp militaire pour surveiller ces tribus farouches. Une basilique y fût construite au III ème siècle après J.C, avec l’évêque saint Réparatus.
Au Véme siècle après J.C, le territoire de la Wilaya constituait la principale composante du royaume indépendant Amazigh de l’Ouarsenis (Les Djeddars).
Avec les Futuhates de l’Islam, les musulmans ont conquit la région entre 675/.682 après J.C (53/62 l’hégire) sous le commandement du chef militaire Abou El Mouhadjir Dinar. Peuplée par les tribus Zenâta et Meghraoua principalement, elle est passée successivement sous l’autorité des B'niRostom, Beni Obeide, des Beni Hammad, des Mourabitoune, des Mouahidoune et enfin des BanuZiane. Au début du I0éme siècle, Ténès a accueilli une forte immigration d’Andalous. Avec la décadence du royaume des Beni Ziane, Ténès devenait une république indépendante avec Moulay Ben Abdellah et Hamid El Abd de la tribu arabe des Sawade avant d’être envahie par les Espagnols, puis délivrée par les frères turcs Aroudj et Kheir Eddine en 1517.
Durant l’époque turque, la région fût soumise et répartie entre plusieurs circonscriptions administratives (Dar El Soltan pour Ténès et la côte, Beylick du Titteri pour la partie Est et beylick de l’Ouest pour le reste avec le Khalifa du Cheliff.)
Après 1830 la région a subi l’occupation française après une farouche résistance (menée dans les plaines par l’Emir Abdelkader et dignement représenté au Dahra et à l’Ouarsenis par Mohamed Ben Abdellah dit Boumaaza et après des massacres de population perpétrés par les généraux sanguinaires et tristement célèbres (saint Arnaud, Pelissier, Cavaignac...) et dans les enfumades des grottes du Dahra qui sont pérennisées par des tableaux de peintures coloniaux.
Durant la révolution armée du 1er Novembre 1954, la wilaya de chlef faisait partie de la deuxième région de la wilaya IV et a contribué par le sacrifice de ses dignes fils à la libération du pays et à l’indépendance.
Sur le plan culturel, la wilaya a apporté son lot à l’enrichissement de la civilisation arabo-musulmane, par les écrits et enseignements des érudits et savants tels que Ibrahim Ibn Yekhlef Ibn Abdessalem Abou Eshak El Tensi, Mohamed Ibn Abd El Djallil, Abou Abdellah El Tensi, Abou El Hassen Ibn Yekhlef El Tensi, le rustique Sidi M’hamed Ben bahloul, Ali El Medjadji (940-1002 h), Abderrahman El Medjadji.
