Aperçu historique:
Béchar La ville de Béchar est une commune du sud-ouest algérien, chef-lieu de la wilaya du même nom. Comptant plus de 200 000 habitants, cette cité est littéralement coupée en deux par un oued ,qui la traverse de part en part dans le sens de sa longueur. La ville ,située à 700 kilomètre de la côte algérienne ,peut se targuer d’un patrimoine culturel et architectural très ancien constitué de vestiges historiques islamiques d’une grande valeur civilisationelle qui s’étend sur plusieurs siècles. De par son terroir très riche ,la région de Béchar-ex Saoura- est à l’image de l’Histoire d’une Nation et d’une identité nationale algérienne.
Béchar La ville de Béchar est une commune du sud-ouest algérien, chef-lieu de la wilaya du même nom. Comptant plus de 200 000 habitants, cette cité est littéralement coupée en deux par un oued ,qui la traverse de part en part dans le sens de sa longueur. La ville ,située à 700 kilomètre de la côte algérienne ,peut se targuer d’un patrimoine culturel et architectural très ancien constitué de vestiges historiques islamiques d’une grande valeur civilisationelle qui s’étend sur plusieurs siècles. De par son terroir très riche ,la région de Béchar-ex Saoura- est à l’image de l’Histoire d’une Nation et d’une identité nationale algérienne.
- Période précoloniale:
- Découverte de la région de Béchar:
Au IX°siècle de l’Hégire le sultan turc a envoyé des émissaires au Grand Sahara qu’il voulait annexer sous son autorité.Il a donné instruction pour que soit recensé tout ce qui peut constituer une quelconque importance ,les points d’eau notamment ,en promettant à tout émissaire apportant de bonnes nouvelles l’exonération de ses impôts ainsi que l’octroi d’une somme d’argent importante qui mettrait son bénéficiaire à l’abri du besoin pour la fin de ses jours. Décimés par la faim et la soif, une grande partie de ces émissaires ne sont pas revenus, certains de ces envoyés ont fait d’intéressantes découvertes parmi lesquelles des pierres précieuses , des minerais rares ,des points d’eau douce et potable. Un seul d’entre ,revenu sain et sauf de ce long et dangereux périple a eu la chance d’être introduit auprès du Sultan a qui il a remis une outre en peau de caprin contenant de l’eau douce et limpide. Agréablement surpris par cette importante découverte ,le sultan a offert à son auteur une grande récompense et a donné le nom de « Béchar » à la région où l’eau a été découverte.
- Ksar des Ouled Nacir:
Le sultan a choisi la tribu des Ouled Nacir pour peupler cette région.
Très vite ces nouveaux habitants ont connu une grande prospérité grace à l’agriculture et la chasse de la gazelle,de l’autruche et du lézard qui abondaient dans la région.Les Ouled Nacir ont pratiqué l’agriculture sur des terres fertiles près des points d’eau et pour certains , l’élevage ovin aux abords de Oued Guir où vivent encore leurs descendants jusqu’à nos jours.
Très vite ces nouveaux habitants ont connu une grande prospérité grace à l’agriculture et la chasse de la gazelle,de l’autruche et du lézard qui abondaient dans la région.Les Ouled Nacir ont pratiqué l’agriculture sur des terres fertiles près des points d’eau et pour certains , l’élevage ovin aux abords de Oued Guir où vivent encore leurs descendants jusqu’à nos jours.
- Ksar Zekkour:
Lorsque Béchar a été désertée, des volontaires ont demandé à s’y fixer, ce qui leur avait été refusé car on craignait qu’ils subissent le même sort que les Ouled Nacir. C’est alors que le Sultan a décidé d’y créer une colonie d’esclaves du nom de « ABDA. Il a donné aux membres de cette colonie de l’argent, des troupeaux de moutons et leur a promis la construction d’habitations .
La promesse du Sultan a été honorée avec donc la construction du Ksar Zekkour. La colonie ABDA a vécu pendant 66 ans grâce à l’agriculture essentiellement avant que certaines familles du Tell ne viennent se fixer dans la région et les soumettre à l’esclavage.
Rejetant cette condition d’esclaves, les habitants d’ABDA ont décidé de construire un nouveau Ksar qu’ils ont appelé Zakakour.Lorsque le Sultan Noir de Tafilalet a appris l’existence de l’eau douce en abondance, la présence de troupeaux de moutons sur de verts pâturages et surtout qu’il y avait possibilité de cultures de céréales sur les terres fertiles de cette région, il a décidé de prendre le Ksar Zekkour.
Il a assiégé la citadelle et a détruit les points d’eau ainsi que toutes les terres agricoles. Le siège a duré une année entière au cours de laquelle la plupart des habitants ont été décimés par la soif et la faim.
- Ksar Labiad:
La tribu berbère des Aït Atta a succédé à la colonie ABDA. Cette tribu a construit le Ksar Labiad . Etant pasteurs de vocation, les Aït ATTA ont pratiqué l’élevage ovin, ils ont creusé une grande séguia qui passant par Ouakda, arrive jusqu’à Béchar. Les Aït Atta ont planté aux abords de cette séguia des palmiers apportés de Tafilalet. Comme leurs prédécesseurs, les Aït Atta ont déserté la région à cause de la sécheresse.
Cette région est restée abandonnée pendant plusieurs années avant que ne viennent s’y sédentariser les deux tribus arabes de Béni M’hamed et d’ Essebagh avec leurs troupeaux mais leur présence à eux aussi n’a pas duré très longtemps.
Cette région est restée abandonnée pendant plusieurs années avant que ne viennent s’y sédentariser les deux tribus arabes de Béni M’hamed et d’ Essebagh avec leurs troupeaux mais leur présence à eux aussi n’a pas duré très longtemps.
- Sidi M’hamed Ben Abi Ziane:
Un peu plus tard ,Sidi M’hamed Ben Abi Ziane est arrivé de Kerzaz .Il était un homme de savoir ,connu par son ascétisme Il s’est fixé dans la région qu’il considérait comme un riche territoire où il avait planté des palmiers , érigé des digues d’eau et creusé de nouveaux puits.
Il a transformé Béchar en une véritable plaine fertile .Il a fondé la Zaouia Ziania El Kandoussia du nom de la commune de Kenadsa en 1733,héritière du courant religieux Chadli. Il a aussi fondé la Zaouia de Cheikh Slimane Bousmaha El Bekri dans la commune de Beni Ounif ainsi que la Zaouia de Cheikh Ahmed Ben Moussa dans la communer de Kerzaz.
Toutes ces Zaouiates avaient connu une telle réputation dans la région et ailleurs que les gens venaient de toutes les contrées arabes à la quête du savoir et la mèmorisation du Coran.
Il a transformé Béchar en une véritable plaine fertile .Il a fondé la Zaouia Ziania El Kandoussia du nom de la commune de Kenadsa en 1733,héritière du courant religieux Chadli. Il a aussi fondé la Zaouia de Cheikh Slimane Bousmaha El Bekri dans la commune de Beni Ounif ainsi que la Zaouia de Cheikh Ahmed Ben Moussa dans la communer de Kerzaz.
Toutes ces Zaouiates avaient connu une telle réputation dans la région et ailleurs que les gens venaient de toutes les contrées arabes à la quête du savoir et la mèmorisation du Coran.
- Ksar De Béchar:
A la mort de Sidi M’hamed Ben Abi Ziane,ses descendants se sont versés dans l’ostentation religieuse et à la dilapidation de l’héritage famillial au point où ils ont vendu leurs terres à des familles de la tribu des Ouled Djerir. Quelques années plus tard ,les anciens membres de la Zaouia de Kenadsa ont fondé le Ksar de Béchar actuel.
- Ksar de Taghit:
Ce Ksar a été fondé au VII° siècle alors que les Ksar de Kenadsa et de béni Abbès datent du XV° siècle. Tous ces Ksour sont classés au patrimoine national par decrêt ministériel du 03-11-1999.
- Bref historique de la circonscription de Béni Abbes (Précoloniale, contemporaine):
L'histoire de la reconstruction de Béni Abbes remonte à la période préhistorique, comme en témoignent les dessins préhistoriques de la région de ‘Marhoma’. Les premiers habitants de la région ont été les tribus ‘Béni Hassan’ dans les deux Ksars : ‘Herz Leil’ et ‘Ghar el-Deeba’, avant de s’installer à ‘Oued al-Daraa’et ’Sakia al-Hamra’, puis en Mauritanie au XIIIe siècle. Ensuite, le ‘Mahdi ben Youcef’ de ’Sakia al-Hamra’ s'est établi à Béni Abbes, puis "Sidi Ali ben Yahia" et "khelfi" ont établi deux Ksars dans la région jusqu'à l'arrivée d'Elorabit Sidi Mohammed ben Abdessalam" en 1605.
Une vieille image de Béchar pendant la période coloniale:
