Aperçu historique

APERCU HISTORIQUE:
Au début du XVIIème Siècle, avant l’arrivée des Turc, il n’y avait à Bouira qu’un marché (souk) en plein air et un point d’eau.Le site était traversé par deux Oueds qui se rencontrent au niveau du Souk, et se déversent sur Oued Eddhous.
Les Turcs avait implanté un Bordj pour la collecte des impôts provenant de ce Souk et un fort militaire pour contrôler le mouvement des populations empruntant la route Alger Constantine.
Le 28 septembre 1868, création de la commune de Bouira par le Maréchal Mac Mahon. Création du premier lotissement urbain. Aménagement du Bordj Turc par les français en centre administratif.

 

Au pied du Djurdjura, du coté de son versant sud se trouve Bouira.Elle est bâtie sur un petit plateau de 525 m d’altitude. C’est une ville coloniale. Elle garde encore quelques uns de ses anciens quartiers que la population continue à désigner par leurs anciennes appellations (rue Forch, rue Blondon, rue de France, cité Ouest, Cité Evolutive, etc.)
La ville qui évolue vers l’ouest, derrière la ligne des chemins de fer, a connu un nouvel essor depuis une quinzaine d’années.
ORIGINES ET TOPONOMIE

D’après Ibn Khaldoun  une grande partie de la population de la Kalaa des  beni Hammad située à une vingtaine de kilomètres de M’sila, était originaire de Hamza. C’est Hammad Ben Bologhine, le fondateur de la Kalaa, qui les avait fait venir avec d’autres populations ramenées de M’sila et de l’Aures, pour participer à sa construction en l’an 1007.Nous pouvons donc aisément considérer que la localité de Hamza était déjà peuplée au 10éme siècle, d’autant plus que le même Ibn Khaldoun ajoute que le souk Hamza était déjà fréquenté et très animé à ce moment – là.D’autres historiens ont rapporté l’existence d’un royaume du nom de Haz au moyen  age s’étendant sur l’oued – Sahel, Oued – Dhous et oued – Soufflat.

L’appellation de la ville a subi beaucoup de transformations à travers l’histoire. Si la toponymie de Hamza a été attesté par des écrits, nous ne pouvons en donner la véritable signification, Ceci bien, que la tradition rapporte que Hamza serait le nom du fondateur (ou probablement du propriétaire) du marché autour duquel se sont greffés les fondouks dont quelques uns subsistent encore prés de l’ancien marché, et qui auraient formé les premiers bâtiments de l’agglomération. Nous pouvons dire néanmoins que le toponyme « Hamza » est d’origine arabe, puisque dans la toponymie de souche arabe se sont les noms d’hommes qui prédominent : Béni …, Oulad ….Sidi …, etc.

Contrairement à la toponymie de souche amazighe qui, elle recèle des noms de reliefs :
Adhrar …, Aourir, Thaourirt …, Aguemmoun …, Thaguemount…, Ighil…, Thighilt… Thizi…, Agouni…etc. ». Ce qui porte à croire que le toponyme amazigh « Thoubirets » est le plus ancien et le véritable nom de la localité et sa signification sont à chercher donc dans le domaine de la terre et de l’agriculture. La tradition aussi va dans ce sens, puisque elle rapporte que « Thoubirets » est le diminutif et la forme féminine de « l’vour » qui signifie : terre en friche. Sachant l’intérêt que porte les Imazighen à la terre, cette dernière signification parait donc la plus plausible. Quant à ceux qui donnent la signification amazigh de (Bir yira : puit des Lions) au toponyme de souche française (Bouira), leur explication à notre sens ne peut tenir la route, puisque Bouira n’est que la forme francisée de l’authentique appellation : «  Thoubirets ».
Quant aux origines des populations de Bouira et de sa région, Ibn Khaldoun les rattache à Kotama l’une des deux branches de la grande tribu berbère Sanhadja, qui peuple le versant sud du Djurdjura, les Bibans et les Babors j’usqua  Jijel, et au sud jusqu’aux portes de Sétif.
Le Bordj de Bouira

En dehors des fondouks cités plus haut qui auraient certainement subis des transformations à travers le temps, le seul monument – relativement  ancien – qui garde encore quelques parties de sa structure originale, c’est le bordj turc sur les hauteurs de la ville. C’est à la fin du 18ème siècle, que les Turcs édifièrent le Bordj Hamza. Il a été construit par Mohamed Bey de Constantine. Ce bey s’était d’abord installé au village de Semeur en  Kabylie, mais ce village (détruit par le colonel Canrobert) parut au fonctionnaire turc trop éloigné de la plaine et il préféra la position de Bouira sur la route Alger – Constantine.   

 


 



SOUR EL GHOZLANE :

La ville de SOUR EL GHOZLANE est située sur les montagnes de Djebel Ettmare qui est l'ancienne appellation de l'actuel Djebel Dirah. Sa situation géographique était d'une importance stratégique durant la colonisation romaine qui a édifié un mur de défense traversant la ville appelée à cette époque "OUZIA" .La force romaine avait besoin d'une protection militaire contre les nomades qui refusaient une intrusion étrangère. La première date de création de cette ville retenue est l'année XVIX avant Jésus-Christ à l'époque d'Oguste. Le premier chef Rebel connu à l'époque est TAKFARINASSE qui a combattu la colonisation romaine.
 
Au deuxième siècle, la ville a été calme jusqu'au septième siècle quand Ibn Khaldoun l'a nommée EZZENATIA (l'indépendante) .Les conquêtes arabes entraînèrent la fondation de plusieurs royaumes .Ainsi le Titteri, ancienne Wilaya qui administrait cette ville s'est isolée et chaque tribu est devenue indépendante jusqu'au seizième siècle. Sour El Ghozlane apparaissait une deuxième fois avec la conquête turque mais leur domination n'était pas ressentie. Cette ville a pris le nom de Sour El Ghozlane, dont les murs sont attribués à l'oeuvre romaine.

LAKHDARIA (ex PALESTRO):

Palestro doit son nom à la victoire remportée par les Franco- Piemontais sur les Autrichiens les 30 et 31 Mai 1859, le peuplement primitif fut assuré en grande partie par les ouvriers qui travaillent à la construction de la route impériale.
En 1871, la nouvelle des désastres français s'étant répandue en Algérie, plusieurs marabouts influents essayèrent de soulever la population .Mokrani, le chef le plus redouté de la région fut tué par les troupes du Général CEREZ au combat de l'Oued–soufflât.
Le grand nombre de la population semble d'origine berbéro kabyle nés de nombreux déplacements de la population qui amenèrent les habitants d'origines arabe auxquels s'ajoutèrent des descendants d'origines turque issus des  conséquences de l'occupation . Après l'indépendance, la ville a pris l'appellation de LAKHDARIA en hommage à un glorieux martyr de la guère de la libération nationale du nom de si LAKHDAR originaire de GUERGOUR.