Le Tassili N’Ajjer renferme la plus dense et la plus complète ancienne galerie d’art préhistorique du désert. Ces vestiges inestimables dont du Tassili N’Ajjer sont un patrimoine universel unique au monde et il a été classé par l’UNESCO en 1982. Ces fresques qui remontent à l’aube des âges de l’humanité lorsque l’Homo-Habilus fabriquait ses outils, curieusement géants d’ailleurs, dans la région de Tan Kena et que le Pithécanthropes chassait autour du lac de Tihodaïne aujourd’hui mer de sable.
Les plus belles datent du néolithique, il y’a 10000 ans et les plus spectaculaires demeurent ces innombrables peintures et gravures rupestres qui sont à l’origine de l’art africain 4000 ans avant les pyramides. Au cours du long cheminement des siècles, le Tassili, notamment Djanet a toujours été un gîte d’étapes important pour les caravanes commerciales en provenance du Maghreb vers le Fezzan et
Certaines études font état de relations commerciales avec l’Egypte des pharaons et les divers royaumes de l’histoire maghrébine jusqu'à l’arrivée des Turcs.
Lors de la colonisation française, l’occupation du Tassili ne fût pas aisée en raison de la résistance des Touaregs à l’invasion, et plusieurs combats et batailles témoignent de cette lutte vaillante.
En 1881, les Touaregs conduits par Brahim Abeker anéantissent la colonne Flatters à In Haouane. De 1913 à 1920, les français essuyèrent plusieurs défaites devant les troupes du prestigieux Cheikh Amoud notamment à In-Elhadj (13 février 1917) et à Assekao en 1918.
A partir de 1920, après l’occupation de la région par les troupes coloniales, l’occupant va tenter de déstructurer culturellement le Tassili et ses habitants à travers les missions religieuses et/ou militaires comme en témoignent l’appellation des forts parsemant le Tassili (Charles à Djanet, Gardel à Bordj El Haoues, Polignac à Illizi, Flatters à Bordj Omar Driss, …).
La résistance populaire demeura cependant jusqu’au déclenchement de la guerre de libération nationale, et les habitants du Tassili à l’instar d’autres régions du pays payèrent le tribut du sang pour leur pays en de nombreuses batailles dont la plus célèbre demeure la bataille d’Isseyene en date du 15 octobre 1956.
Les grandes figures de la wilaya:
CHAIKH Amoud : né en 1859 à Djanet, décédé en 1928 à ghrifa frontiére (Algéro-Libyenne).
Principales Batailles menées par CHEIKH Amoud : Bir El Gharama en 1881, Tite en 1902, Imadjen le 13/06/1916, Djanet le13/10/1915, Azkouk le 13/12/1915, Issaoulene le 08/08/1916, Tanazrouft en 1917 et Askao en 1917.BRAHIM Abakada : né en 1885 à Djanet, décédé en Juillet 1962 à Illizi.
Principales Batailles menées par BRAHIM Abakada : Zabat le 27/01/1916, Tin Hiddane le 01/04/1916, Oued Akhen le 06/09/1916, Ain Ghoufou le 03/12/1916 et Ain EL Hadjadj le 12/05/1917.
