Potentialités:
1- Hydrographie:
Alimentation en eau potable:
- Volume des ressources hydriques mobilisées (Hm³) :
- Eaux souterraines (Hm³/ An) : 31
- Eaux superficielles (Hm³/ An) : 11
- Nombre de barrages et localisation : Mechraa Sfa-Dahmouni et Bougara 03
- Nombre de barrages en exploitation dont : 03
- AEP : 01
- Irrigation : 02
- Capacités de mobilisation des barrages ( Hm³) : 100
- Capacités des barrages en exploitation ( Hm³) : 90,8
- Taux d'envasement des barrages (%) : 0,27
- Nombre de retenues collinaires réalisées : 19
- Localisations des retenues collinaires:
- Faidja (1)- Sidi Hosni (02)Medrissa (02) - Sidi Ali Mellal (1)- Takhmaret (1) - Rechaiga (1)- Medroussa (1)
- Capacités des retenues collinaires ( Hm³) : 12,022
- Nombre de forages : 235
- Nombre de forages en exploitation : 164
- Débit mobilisé par les forages (Hm³/An) : 32
- Nombre de réservoirs : 114
- Nombre de puits : 11
- Nombre de sources : 09
- Capacité des réservoirs (M³) chef lieu : 106730
- Nombre de châteaux d'eau chef lieu : 41
- Capacité des châteaux d'eau (M³) chef lieu : 12450
- Nombre d'ouvrage de stockage Aglm secondaire : 29
- Capacité de stockage (M3) Aglm secondaire : 16960 m3
- Nombre d'ouvrages de stockage : 184
- Capacité de stockage totale : 136140 m3
- Taux de raccordement (%) : 98
- Longueur des réseaux AEP (Km) : 1536,56
- Nombre de logements non raccordés au réseau d'AEP : 875
- Dotation L/J/H : 150
- Urbain : 100
- Rural : 75
- AEP (%): 0,88
- Industriel (%): 0,02
- Agriculturel (%): 0,1
- Longueur du réseau (Km): 1515,12
- Taux de raccordement (%): 96,1
- Nombre de station de traitement: 01
- Nombre de station de traitement en activité: 01
- Capacité de traitement des stations (Eq/H): 390 000 :EQ/H
- Volume des rejets (Hm³/ An): 35,275
- Volume des rejets traités: 10,36
- Taux d'épuration des eaux usées (%): 29,37 %
2- Végétation:
Propriété forestière et caractéristiques du couvert végétal- foret domaniale de TIARET (Chaouchaoua): type foret : de protection Superficie : 503,76 Has Espèce dominante : Pin d'Alep / chene vert / génévrier oxycèdre
- foret domaniale de Tiaret (GUEZOUL): type foret : de protection Superficie :279,76 Has Espèce dominante : Pin d'Alep / cyprès vert / chene vert
- Foret domaniale de Tagdempt: type foret : de protection Superficie : 4800 Has Espèce dominante : Pin d'Alep / Pin pignon / chene liège / chene vert/ pistachier lentisque
- Foret domaniale de Beni Affane: type foret : de protection Superficie : 4338 Has Espèce dominante : Thuya de berberie / pin d'Alep / oléastre
- foret domaniale des Sdamas Chergui: type foret : de protection Superficie : 44000 Has Espèce dominante : Pin d'Alep / thuya de berberie / pistachier lentisque / chene vert
- foret domaniale des Sdamas Gharbi: type foret : de protection Superficie : 35000 Has Espèce dominante : Pin d'Alep/ chene vert/ phyllaria / pistachier lentisque / chene kermes
- foret domaniale de Azouania: type foret : de protection Superficie : 127 Has Espèce dominante : génévrier oxycèdre / doum
- foret domaniale de Rechaiga: type foret : de protection Superficie : 7000Has Espèce dominante : Pistachier de l'Atlas/ zizyphus lotus
- foret domaniale de Nador: type foret : de protection Superficie : 42000 Has Espèce dominante : Pin d'Alep / chene vert / génévrier oxycèdre/armoise blanche
- foret domaniale de Melaab: type foret : de protection Superficie : 3520 Has Espèce dominante : pin d'alep / chene vert / pistachier de l'Atlas
- foret domaniale de Hssassna: type foret : de protection Superficie : 1050 Has Espèce dominante : doum / Alfa
- foret domaniale Guertoufa: type foret de protection Superficie 52 Has Espèce dominante génévrier oxycèdre / doum
- foret domaniale de Torrich: type foret : de protection Superficie : 526 Has Espèce dominante : génévrier oxycèdre / chene vert
- foret domaniale Ouled Boughaddou: type foret : de protection Superficie : 559 Has Espèce dominante : pin d'Alep/ oléastre / pistachier lentisque
- Foret domaniale de Zlamta: type foret : de protection Superficie : 500 Has Espèce dominante : pin d'Alep
- Caractérisation du couvert végétal forestier
- Pin d'Alep : Type : foret + maquis arboré superficie : 26813 Ha
- chène liège : Type : foret superficie : 400 Has
- thuya de berberie : Type : maquis aroboré+ maquis superficie : 19556 Has
- chene vert: Type : maquis aroboré+ maquis superficie : 34381 Has
- chene kermès: Type : maquis superficie : 3938 Has
- génévrier oxycèdre : Type : maquis arboré + maquis superficie : 41519 Has
- pistachier lentisque : Type : maquis arboré + maquis superficie : 10897Has
- olivier sauvage : Type : maquis arboré + maquis superficie : 1910 Has
- pistachier de l'Atlas : Type : foret superficie : 400 Has
3- Energies renouvelables:
D'une façon générale, les énergies renouvelables sont des modes de production d'énergie utilisant des forces ou des ressources dont les stocks sont illimités. L'eau des rivières faisant tourner les turbines d'un barrage hydroélectrique le vent brassant les pales d'une éolienne ; la lumière solaire excitant les photopiles ; mais aussi l'eau chaude des profondeurs de la terre alimentant des réseaux de chauffage. Sans oublier les végétaux, comme la canne à sucre ou le colza, grâce auxquels on peut produire des carburants automobiles ou des combustibles pour des chaudières très performantes. Tout cela constitue les énergies nouvelles et renouvelables.
En plus de leur caractère illimité, ces sources d'énergie sont peu ou pas polluantes. Le solaire, l'éolien, l'eau et la géothermie ne rejettent aucune pollution, lorsqu'elles produisent de l'énergie. La combustion de la biomasse génère certains gaz polluants, mais en bien moindre quantité que des carburants fossiles, tels que le charbon ou le fioul.
A l’heure où on parle d’économie et de maîtrise de l’énergie, il est aujourd’hui impératif de développer de nouvelles sources d’énergies pour pallier au déficit énergétique prévu vers l’an 2020 et qui coïncidera, vraisemblablement, avec l’épuisement des sources d’énergies classiques.
A l’heure où on parle d’économie et de maîtrise de l’énergie, il est aujourd’hui impératif de développer de nouvelles sources d’énergies pour pallier au déficit énergétique prévu vers l’an 2020 et qui coïncidera, vraisemblablement, avec l’épuisement des sources d’énergies classiques.
L’une des préoccupations actuelles en Algérie est la revalorisation des terres agricoles dans les zones arides et semi-arides afin de parvenir à une autosuffisance alimentaire et de freiner l’exode rural vers le nord.
Les Hauts Plateaux algériens disposent de potentiels solaire et éolien non négligeables et sont donc tous indiqués pour accueillir des systèmes énergétiques utilisant les énergies renouvelables.
Les Hauts Plateaux algériens disposent de potentiels solaire et éolien non négligeables et sont donc tous indiqués pour accueillir des systèmes énergétiques utilisant les énergies renouvelables.
Energie éolienne:
L’énergie éolienne a été, depuis l’Antiquité, une énergie primaire majeure. Progressivement détrônée par le charbon puis le pétrole et le gaz, elle réapparaît depuis une trentaine d’années et constitue une énergie renouvelable de premier plan. Son retour pose néanmoins des problèmes de gestion territoriale et paysagère. Il nécessite la prise en compte de nombreux paramètres techniques, économiques et sociaux.
Le potentiel énergétique éolien utilisable de la partie ouest des Hauts Plateaux algériens est estimé en considérant deux sites représentatifs, à savoir: Tiaret (Commune de Ksar Chellala) et El Bayadh.
Une étude statistique des données vent a été utilisée pour le calcul du potentiel énergétique éolien disponible sur un site donné permettant le choix des sites ventés susceptibles de recevoir des systèmes de pompage.
Le choix est porté sur deux sites algériens, connus pour leurs besoins en eau et caractérisés par un potentiel énergétique éolien intéressant. Ces sites sont situés dans les villes de Kasr Chellala (wilaya de Tiaret) et El Bayadh et correspondent aux stations de mesure du réseau de l’Office National de Météorologie. En effet, dix ans de données mesurées, tri horaires de la vitesse du vent y sont disponibles. En outre, la majeure partie de ces sites est caractérisée par l’existence de ressources importantes en eaux souterraines utilisées pour l’activité pastorale et agraire.
Le site le plus venté est celui de Tiaret (Kasr Chellala) avec 5,6 m/s de vitesse moyenne annuelle. Il dispose aussi de la puissance énergétique disponible la plus intéressante et représente ainsi le site le plus favorable à l’utilisation de l’énergie éolienne à des fins de pompage ou autre.
Donc les potentiels éoliens disponibles dans la région de Tiaret comptent parmi les plus importants des hauts plateaux. Comme, par ailleurs, ils disposent d’une faible pluviométrie compensée par des ressources en eaux souterraines non négligeables, ils constituent de bons terrains d’expérimentation de systèmes éoliens.
Néanmoins, comme le montrent les résultats obtenus, le choix de la machine doit être fait avec soin en fonction du régime des vents du site considéré. Il est, par ailleurs, recommandé de procéder à une campagne de mesures de quelques mois avant toute installation.
4- VALORISATION DES POTENTIALITES ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE:
4-1 AGRICULTURE:Donc les potentiels éoliens disponibles dans la région de Tiaret comptent parmi les plus importants des hauts plateaux. Comme, par ailleurs, ils disposent d’une faible pluviométrie compensée par des ressources en eaux souterraines non négligeables, ils constituent de bons terrains d’expérimentation de systèmes éoliens.
Néanmoins, comme le montrent les résultats obtenus, le choix de la machine doit être fait avec soin en fonction du régime des vents du site considéré. Il est, par ailleurs, recommandé de procéder à une campagne de mesures de quelques mois avant toute installation.
4- VALORISATION DES POTENTIALITES ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE:
La wilaya de Tiaret a un caractère agro-pastoral. Elle est dominée par le système «céréales- élevage » dont l’intégration constitue l’essentiel de la production agricole et de la croissance économique.
PERSPECTIVES:
- Encouragement et encadrement des différents investisseurs agricoles.
- Généralisation électrique (assurer l'électrification agricole au niveau des périmètres afin de toucher le maximum d’exploitations).
- Renforcement de l’hydraulique agricole et élargissement de la superficie irriguée par l’utilisation des systèmes d’irrigation économiseurs d’eau.
- Redynamisation des métiers agricoles.
- Préservation des parcours steppiques.
- Assainissement et poursuite du programme de la mise en valeur des terres par la concession.
- Finalisation et achèvement de l'opération conversion du droit de jouissance.
- Encouragement de l'habitat rural.
- Préservation des terres agricoles.
- Augmentation de la SAU.
- Assainissement fichiers des bénéficiaires de la concession agricole.
- Accompagnement des bénéficiaires au niveau des banques, ONTA et autres structures.
- Encouragement des organismes de recherche dans les différents domaines de l'agriculture (ITGC, centre d'insémination artificielle etc.…).
Les programmes d’investissements inscrits à la faveur du secteur ont permis une augmentation du taux de raccordement en AEP, du taux de raccordement au réseau d’assainissement et des périmètres irrigués.
La wilaya de Tiaret a connu de multiples réalisations en termes de retenues collinaires, forages, ouvrages de stockage, stations de pompage, périmètres d’irrigation, stations et systèmes d’épuration...etc.
PERSPECTIVES:
- Alimentation de la wilaya à partir du dessalement de l’eau de mer, les 19 localités qui seront touchés par ce transfert sont: Rahouia, Sidi Ali Mella, Tidda, Sebt, Meghila, Temda, Oued Lilli, Guertoufa, Tiaret, Mechraa Sfa, Kharouba, Djillali Ben Amar, Ain Bouchekif, Dahmouni, Si Haoues, Sebaine, Mahdia, Hamadia et Ain Dzarit.
- Alimentation en eau potable à partir de Oued Touil.
- Amélioration et modernisation de la gestion des réseaux.
- Augmentation des capacités de stockage de l'eau potable.
- Amélioration de la plage horaire et lutte contre les fuites et déperdition.
- Redynamisation du projet de réalisation du système d'épuration des localités du bassin versant du barrage de Bakhadda pour lutter contre sa pollution.
- Reprise avec rigueur des dossiers de demande de forages (étude au cas par cas selon les régions).
Les principaux axes de développement en matière de gestion des territoires ruraux de la wilaya sont:
- le traitement des bassins versants.
- La lutte contre la désertification.
- Extension et protection du patrimoine forestier.
- La conservation des écosystèmes naturels.
- Augmentation du couvert végétal.
- Préservation des sols.
- Atténuation l’envasement des barrages.
- Lutter contre la désertification et œuvrer pour la conservation des écosystèmes naturels
- Résorption du chômage.
- Promotion de la femme rurale.
- Désenclavement des populations.
- Retour et stabilisation des populations rurales.
- Lancement d'une opération pour la plantation de 1.000.000 d'arbres à travers la Wilaya et ce pour la protection et la préservation du couvert végétal et de l'environnement.
- Opération effectuée en collaboration avec l'université, les écoles, les communes, les associations, les fellahs …
- Augmentation de la production et la productivité agricole.
- Augmentation des revenus.
- Augmentation de la SAU (surface agricole utile).
4-4 INFRASTRUCTURE ROUTIERE:
Pour faire face à la dégradation du réseau routier, des efforts considérables ont été consentis d’abord par la mise à niveau d'une partie des routes nationales et chemins de Wilaya puis par l'amélioration qualitative du réseau et son extension vers d'autres Wilaya limitrophes.
PERSPECTIVES:
Le désenclavement de la Wilaya ne devient effectif que par:
- La réalisation des liaisons autoroutières Tiaret-Relizane, Tiaret- Khemis Meliana et Tiaret-Ténès,
- La réalisation de l'autoroute des hauts plateaux qui traverse la Wilaya sur un linéaire de 120 Km.
- Assurer un meilleur entretien du vaste réseau routier existant.
- Eliminer les points noirs à l'origine des accidents.
4-5 TRANSPORT:
Malgré l’infrastructure des transports existante, ce secteur n'a pas suivi le développement qu'a connu la Wilaya durant ces dernières années. La plupart des villes connaissent un déficit en matière d'infrastructures adéquates (Gares routiers, gares intermodales, stations urbaines ….).
PERSPECTIVES
- Achèvement et mise en service des chemins de fer (Tiaret-Relizane-Tissemsilt sur 185 Km et Tiaret-Saida sur 153 Km.
- Dôter la Wilaya d’infrastructures pour prendre en charge les usagers.
- L’introduction d’un nouveau mode de transport (Tramway).
- Etudier les possibilités pour renforcer l'aéroport Abdelhafidh Boussouf par des vols extérieurs.
- Achèvement et mise en service de la gare routière de Tiaret.
- Assurer une bonne couverture en gares à travers les .
- Réorganisation des places publiques de stationnement et aménagement de nouveaux parkings.
- Renforcer l'entreprise de transport urbain.
4-6 INDUSTRIE:
La Wilaya de Tiaret dispose d’un important portefeuille foncier à mettre à la disposition des investisseurs composé de:
La Wilaya de Tiaret dispose d’un important portefeuille foncier à mettre à la disposition des investisseurs composé de:
- Zone industrielle de Zâaroura (ancienne) ;
- Zone industrielle de Zâaroura (nouvelle) ;
- Zone industrielle de Ain Bouchekif.
A cet important potentiel foncier, s'ajoutent 6 zones d’activités à Ksar Chellala, Sougueur, Ain Dheb, Medrissa, Frenda et Mahdia.
Avec la nouvelle vision du gouvernement pour diversifier l'offre foncière et le souci d'assurer un développement équilibré et équitable du tissu industriel, il a été procédé à l'implantation de micro zones d'activités à travers les communes de Rahouia, Rechaiga, Mechraa Sfa, Oued Lilli, Medroussa et Takhmaret, ces micro zones sont destinées pour les PME et la micro entreprises dont les activités sont en rapport avec les opportunités d'investissement dans les localités en question.
Ainsi pour meilleure utilisation de ces zones d’activité et zones industrielles il est préconisé l’assainissement du foncier industriel (identification des terrains nus dont les projets n'ont pas été lancés), la mise en place d'un guide d'information à la faveur des investisseurs et à l’exploitation des gisements de gypse, calcaire, dalomie, argile, sable et de tuf.
Le complexe EDIV Mercédès de Ain Bouchekif et la raffinerie de Sidi El Abed et le montage de véhicules Hyundai entré en exploitation, constituent une opportunité pour le lancement de beaucoup de projets qui gravitent autour du domaine de la fabrication automobile, plaçant ainsi la Wilaya de Tiaret comme pôle dans ce segment d'activite.
Avec la nouvelle vision du gouvernement pour diversifier l'offre foncière et le souci d'assurer un développement équilibré et équitable du tissu industriel, il a été procédé à l'implantation de micro zones d'activités à travers les communes de Rahouia, Rechaiga, Mechraa Sfa, Oued Lilli, Medroussa et Takhmaret, ces micro zones sont destinées pour les PME et la micro entreprises dont les activités sont en rapport avec les opportunités d'investissement dans les localités en question.
Ainsi pour meilleure utilisation de ces zones d’activité et zones industrielles il est préconisé l’assainissement du foncier industriel (identification des terrains nus dont les projets n'ont pas été lancés), la mise en place d'un guide d'information à la faveur des investisseurs et à l’exploitation des gisements de gypse, calcaire, dalomie, argile, sable et de tuf.
Le complexe EDIV Mercédès de Ain Bouchekif et la raffinerie de Sidi El Abed et le montage de véhicules Hyundai entré en exploitation, constituent une opportunité pour le lancement de beaucoup de projets qui gravitent autour du domaine de la fabrication automobile, plaçant ainsi la Wilaya de Tiaret comme pôle dans ce segment d'activite.
