Aperçu historique

Aperçu historique:

C’est sur SIDI-BELLOUA, ce point culminant de la ville que se trouvent aujourd’hui encore quelques arbrisseaux de cette plante épineuse à fleurs jaunes appelée col des genêts, qui a donné son nom à Tizi-Ouzou (Tizi = Col, Ouzou = Genêts).
La kabylie en général, la région de Tizi-Ouzou en particulier effleure plus notre mémoire par une histoire récente, celle de la résistance,celle des chefs guerriers qui ont gravé leurs noms sur le front de la révolution,celle de LALLA FATMA N’SOUMEUR et AMIROUCHE.

Face aux nombreuses invasions qu’a connues l’histoire de cette région, la population préoccupée par sa survie a trouvé refuge aux piémonts des montagnes, en construisant des villages isolés et dispersés d’où le nom de Kabylie = Nom propre à ce tissu architectural.

Les sources relatives à l’histoire antiques sont rares, si ce n’est les quelques vestiges de ruines romaines, dispersées ça et là  notamment dans les régions de Tigzirt (ville côtière), Djemaa-Saharidj)……Toutefois, les écrits de certains historiens et géographes tels que El-IDRISSI, ELBEKRI et IBN HANDEL convergent tous pour dire que Tizi-Ouzou a toujours servi de relais entre Dellys et Béjaia. Des données historiques plus fournies concernant le XII siècle sur l’Empire ALMOHADE fondé par IBN TOUMERT.

BORDJ-SEBAOU est un témoin parlant du passage Turc en Kabylie. En effet, il aurait servi comme siège administratif pour le prélèvement d’impôts sur les revenus des récoltes d’olives et figues que cultivait principalement la population à l’époque. Ce point stratégique  garde son importance en donnant naissance à un pôle commercial  « Souk Sebt» et constitue  pour les français un point de départ pour l’installation des colons faisant fuir la population vers les montagnes.

La wilaya de Tizi-Ouzou constitua un haut lieu de la guerre de libération nationale (1954-1962) et la prestigieuse Wilaya III fût le théâtre des célèbres opérations « jumelles »  et « oiseau bleu » menées par l’armée coloniale française.